C'est parti pour les rendez-vous de l'Erdre 2025
Samedi 23 août : de Sucé-sur-Erdre à l'écluse du Pas d’Héric
Nous voilà (Michel, Côme, Domonique et Denis) partis pour une randonnée de 6 jours ... en gondole. Huit kilomètres pour arriver à l'écluse de Quiheix à l'entrée du canal. Le pique-nique de produits artisanaux est accompagné d'un rosé Canicule (cela se boit sans soif, mais c'est aussi bon avec soif, dixit le Chat).
À 13h, nous sommes repartis pour 11 km, émaillé de 4 écluses dont la dernière a été fatidique à notre poppieré (celui le plus à l’arrière, mais aussi en situation surélevée). Il faut dire que le remplissage de l'écluse a été un peu rapide et notre gondole particulièrement bousculée. Heureusement, Dominique s'en sort avec plus de peur que de mal.
Fin de journée, un petit malvoisie pour s'ouvrir l'appétit. Et pour retrouver nos forces, un spaghetti bolognaise fait maison avec les tomates du jardin, bien sûr accompagné d'un valpolicella. Pour préparer une bonne nuit, une tente pour Dominique, la gondole pour Côme et un peu de confort (camping-car) pour Brigitte et Denis.
Nous profitons aussi d'un coucher de soleil mùagnifique !
Dimanche 24 août : du Pas d’Héric à Blain
La plus petite étape de notre périple (17,5 km), mais réalisé à trois, car Michel a du nous quitté. On débute par un très long bief (Secteur d'une voie navigable compris entre deux écluses) de 8 km.
Nous en profitons pour tester la position des rameurs. L’idéal semble deux à l’avant plus le poppière. Si le santina (place devant le poppière) serait utile en situation critique sur la distance, il perturbe plus la navigation et le rôle du poppière.
Ce bief constitue le sommet du canal. Nous passons donc d’écluses montantes à des écluses descendantes. Après l’écluse de la Renaudais, le canal rejoint l’Isac, petite rivière nous offrant un paysage plus sauvage. Beaucoup d’oiseaux sur ces tronçons : canards, oies, cygnes, martins-pêcheurs …
Fin de journée, après le passage de 4 autres écluses, nous arrivons à Blain. Nous profitons d’une soirée tranquille en profitant de blancs de poulet au curry, accompagné d’une poêlée de légume, de riz et d’un rosé de Tavel. On n’a que le plaisir que l’on s’offre.
Lundi 25 août : de Blain à Guenrouet
Pierre-Etienne nous rejoins pour une des étapes les plus difficiles, car les plus chaudes (31 °C). Ramant à trois, le quatrième en profite pour suivre à pied le long du chemin de halage et discuter avec les nombreux touristes qui s’émerveillent devant notre gondole. Elle sera sur de nombreuses photos souvenirs.
Des paysages un peu différents, plus ouvert que le jour précédent, des prairies avec du bétails.
Vingt et un kilomètres et le passage de 5 écluses, quelques ponts, souvent étroits, nous amènent à Guenrouet. On devient des experts des passages d’écluse. Il faut dire que le passage d’écluses descendantes est plus facile que les montantes.
Nous rejoignons le reste des bateaux. Deux petites désillusions, nous sommes le seul bateau à rames et très peu de gens pour nous accueillir.
La fatigue se fait sentir et la soirée est fortement écourtée. Un peu de musique jazz sur le port, une galette et nous voilà au dodo.
Mardi 26 août : de Guenrouet à Blain
Nous repartons en sens inverse à trois (Pierre-Etienne n’était pas disponible) et remontons l’Isac. Départ tôt (8h) pour être rejoindre la première écluse à l’ouverture. La brume rend le paysage encore plus féérique.
.Il nous faut maintenir un rythme pour ne pas ralentir trop les autres bateaux qui fonctionnent avec un moteur. Une astuce pour un passage plus rapide des écluses, nous nous mettons à couple avec un autre bateau, une gabare “la Quinte. Un peu d’exercice pour apprendre à se connecter en souplesse, mais l’entrée dans l’écluse est beaucoup plus rapide. Un grand merci à Cédric, Brigitte et Gilles pour leur aide.
Nous arrivons à Blain avec une vue magnifique sur les chateaux. C’est la fête, mais nous sommes fatigués et profitons d’un sommeil réparateur. La journée de demain sera difficile.
Mercredi 27 août : de Blain à l’écluse de la Tindière
La journée la plus dure. 24 km et 8 écluses à passer. Le passage des écluses se fait en trois temps (4 petits bateaux, dont nous, 3 plus gros et finalement une péniche)
Il faut réussir à faire passer tous les bateaux les 8 écluses avant leur fermeture, en tenant compte de la fermeture de 12h30 à 14h et arrivée tous à la Tindière.
Tâche apparemment impossible qui nous oblige à rester à couple avec la gabare pour parcourir le bief entre les écluses de la Remaudais et du pas d’Héric. Pari tenu, tous les bateaux arrivent à la Tindière le soir.
Petit incident, en évitant des bateaux qui bloquent le passage avant l'écluse, nous percutons la gabare, sans trop de conséquence.
Jeudi 28 août : retour à Sucé-sur-Erdre
La journée commence par un petit trajet de l’écluse de la Tindière à celle de Quiheix (fin du canal). Une quinzaine de personnes étaient invitées par Domnique, l’éclusier pour un déjeuner à la "bonne franquette” (melon au porto, côtelette au BBQ, fromage, éclair). Beaucoup d’échanges et d’histoire de marins pour animer ce repas.
La météo joue les perturbatrices. Déjà le jour avant, nous subissions des rafales de vent sans trop conséquences dans le canal. Mais les deux jours à venir s’annoncent particulièrement venteux avec des rafales allant à 48 km/h. En accord avec Michel, coordinateur des Rendez-vous de l’Erdre pour le club, il est décidé un retour au club au lieu de remonter sur Nort-Sur-Erdre.
Nous sommes rejoints par Thomas (heureusement), rameur veneta à Venise. Nous traversons les plaines de Mazerolles avec un fort vent de face qui met nos muscles à l’épreuve et arrivons au port de Sucé-sur-Erdre … sous une pluie drue qui, par chance, ne dure pas longtemps. Nous sommes néanmoins trempés.
C’est la fin de l’aventure de la partie canal de ces rendez-vous. Mais ces cent-vingt kilomètres en gondole nous ont offert un vrai entrainement avec quelques leçons, qui seront peut-être utiles pour les prochaines randonnées.
La gondole, comme chacun sait !, est asymétrique. Cette configuration permet de ramer seul, mais en équipe, elle joue quasiment le rôle d’un rameur. Deux rameurs à l’avant suffisent donc à offrir une conduite souple au poppière. Le santina n’est nécessaire que dans les situations critiques. Lors des arrêts, cette configuration joue aussi un rôle. Le bateau à tendance à pivoter naturellement à droite. Le poppière, ou le rameur avant droit, doit continuer à ramer calmement pour éviter cet effet.
La gondole est très sensible au vent et ce qui peut rendre la navigation difficile. Plus étonnant, dans un cours d’eau étroit, le courant est plus rapide du côté extérieur. La gondole a tendance à tourner vers l’intérieur du tournant. Pour un virage à gauche, la forme de la gondole compense cet effet, mais l’accentue si le virage est vers la droite. Contrairement au réflexe naturel, le rameur de gauche doit alors arrêter de ramer à la fin d'un virage à droite.
Nous terminons cette équipée satisfaits d’avoir partagé 6 jours de rame, avec des péripéties, mais surtout de francs moments de camaraderie.
Vendredi 29 août : Visite du Lochmar
Oxana et Bernard Loison du club de Sèvres nous ont rejoint pour participer au rendez-vous de l’Erdre. Bernard, avec Catherine H, participant à la manifestation sur sa propre mascareta. Vendredi les conditions météo ne nous permettaient pas de rejoindre la flotte des rendez-vous, nous avons donc organiser une sortie le matin pour faire découvrir la boire du Lochmar (petit affluent de l'Erdre) à nos invités (Thomas, Bernard et Oxana). Nous étions 4 bateaux. Oxana a réalisé une super vidéo de cette sortie que je vous invite à regarder.
Samedi 30 août : de Sucé-sur-Erdre à Nantes
Le samedi c’est la grande manifestation nautique avec la descente de l’Erdre jusqu’au quai Ceineray. Malheureusement, compte tenu des conditions de vent, nous avons décidé que la gondole partirait bien de Sucé avec la flotte, mais qu’elle s’arrêterait à la Chapelle sur Erdre le midi pour rentrer à la suite. Par contre Bernard, Catherine, Côme, Camille et Oxana sont allés jusqu’à Nantes avec une mascareta et le sandolo. Ils ont tenu bon contre les vents contraires … ils n’ont même pas accepté le remorquage qui leur était proposé… fiers et courageux ils ont mené leurs embarcations jusqu’au bout… un véritable exploit 😉
Dimanche 31 août : retour à Sucé-sur-Erdre
Lors de la remise des prix le dimanche matin pendant le brunch, Bernard et Catherine ont été récompensés pour leur élégance (c’est vrai, qu’en plus de l’élégance habituelle de la rame vénitienne, leurs tenues blanches avec la jupe de Catherine étaient du plus bel effet). Notre gondole Va e Spera a aussi gagner un prix…. au tirage au sort.
A partir de midi retour vers Sucé avec Thomas, Come et Pierre-Etienne sur le sandolo et Catherine et Bernard sur la mascareta. Toujours du vent mais dans le dos cette fois. Après une petite pause-café au club house du SNO (port Jean à Carquefou) tous le monde est bien arrivé à Sucé pour profiter des dernières minutes de concert donné devant la Chataigneraie autour d’un verre.
Des rendez-vous de l’Erdre bien chahutés par la météo mais dont nous avons essayé d’en profiter au maximum. Bravo à tous les rameurs de cette édition, à leur performance mais aussi à la bonne humeur dont ils ont fait preuve : Oxana, Thomas, Côme, Michel, Denis, Pierre-Etienne, Dominique, Bernard, Catherine, Alexis et Victor.
A l’année prochaine pour une nouvelle édition.
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